Au club depuis 2016 et dans le groupe seniors cette saison, Giovanni Lavenette (18 ans) nous donne d’abord de ses nouvelles en cette période particulière liée au Covid-19, et son ressenti sur la saison écoulée.
« C’est encore plus la priorité que d’habitude, comment ça va Giovanni ? Comment as-tu vécu le confinement et la période actuelle ?
Tout va bien, merci. Franchement, je n’ai pas à me plaindre car j’étais avec ma famille et on a la chance d’avoir un jardin. Là, j’ai repris le travail depuis une dizaine de jours et parallèlement je bosse mes cours, je vais passer en 2e année de Bachelor Management du sport.
Comment as-tu vécu cette saison, jusqu’à son arrêt forcé ?
J’ai bien aimé (sourire). J’arrivais des U19 et c’est déjà quelque chose d’avoir pu intégrer le groupe de l’équipe première. Jamais je ne m’attendais à jouer avec l’équipe seniors DH (Régional 1) cette saison, vraiment jamais ! J’ambitionnais juste déjà de faire des entraînements avec les Seniors, en me disant que ce serait déjà bien, que j’allais apprendre, voir comment était le monde seniors…
Je prenais cette saison vraiment comment une année d’observation et une année d’adaptation au monde Seniors, voir comment ça joue… Et, franchement, je ne pensais pas que c’était aussi dur !
C’est là que tu as ressenti la différence entre le foot de jeunes et seniors ?
Oui, quand on est en U19, ce n’est pas pareil, et on n’imagine pas le foot seniors comme ça. Mais une fois qu’on est face à des joueurs qui ont dix ans de plus que toi par exemple, c’est dur physiquement déjà ! Puis d’un point de vue expérience, on sent qu’on a encore beaucoup de travail comparé à certains joueurs.
Toute la saison, j’ai donc essayé de regarder, d’apprendre et d’être bien à l’écoute des joueurs d’expérience dans le groupe, qui nous apprennent beaucoup de choses.
J’ai conscience d’avoir eu la chance de déjà jouer en équipe première en Seniors. Et c’est quelque chose dont on parle entre nous, les jeunes : on sait que le club s’appuie beaucoup sur les jeunes justement. Je pense qu’aucun autre club ne fait autant confiance aux jeunes que Brétigny, surtout à ce niveau.
Franchement, je me sentais plus essayer de jouer quelques matches en Seniors Excellence (Départemental 1) mais, avec l’équipe Seniors DH (R1), je ne pensais pas être capable d’y jouer avant 5/6 ans.
Comment avais-tu rejoint le club ?
Je suis arrivé en U16, j’avais passé les tests mais on m’avait dit que c’était difficile de me prendre car j’habitais trop loin (Roissy-en-Brie). Je suis alors allé habiter un an chez mon tonton, qui habite à Fleury-Mérogis, en attendant que mes parents déménagent à Brétigny. J’avoue que c’était dur au début. Mais j’ai bien progressé et je suis passé des U17 DHR aux U17 Nationaux en un an.
Comment s’était alors passée cette saison en 17 nationaux ?
Assez compliquée, on avait joué le maintien et je me souviens qu’on n’avait pas réussi à battre un centre de formation, mais qu’on s’en était sortis en battant les clubs amateurs du groupe. Mais c’est à partir des U17 nationaux qu’on sent la différence de niveau. C’est là où on s’aperçoit de la différence avec des joueurs qui s’entraînent tous les jours et où on se dit qu’on a beaucoup de travail pour essayer de rivaliser.
Se confronter au haut niveau, c’est aussi un objectif quand on vient à Brétigny ?
Voilà, c’est pour ça que je suis venu à Brétigny. Pour les U17 nationaux. A l’époque, à Roissy-en-Brie, j’étais le meilleur buteur de mon équipe et pas mal de clubs appelaient pour que je les rejoigne. C’est là où je me suis dit, que si plusieurs clubs étaient intéressés, pourquoi ne pas essayer de faire quelque chose dans le foot… On a fait des recherches avec mon père et c’est là qu’on a vu que Brétigny avait les U17 nationaux depuis un moment. C’est pour ça que je suis venu et quand je vois que, lorsque je suis arrivé, j’étais en U17 DHR et aujourd’hui j’ai pu faire quelques matches en équipe première en Seniors, je suis content de moi. Je suis vraiment fier d’être dans un club comme Brétigny. »
Merci à Giovanni pour sa disponibilité.