Ils ont dû batailler mais l’objectif a finalement été atteint ! Les U17 nationaux du club se sont même officiellement maintenus à trois journées de la fin de leur championnat. Un maintien synonyme de bel anniversaire pour le club, qui peut ainsi fêter son 20e championnat de suite au niveau national dans la catégorie (entre les U16 nationaux et les U17 nationaux actuels) ! Mieux encore, ce maintien officialise une 27e saison à venir au niveau national pour une équipe du CS Brétigny football !
L’entraîneur des U17 Nationaux, Jonathan Poblah, dresse le bilan de cette saison.
« Jonathan, les U17 nationaux viennent de finir leur saison à la 10e place, quel bilan en tires-tu ?
L’objectif est atteint au final, avec le maintien, donc c’est bien. Le club le mérite surtout, car la saison a été moyenne en termes de résultats sportifs, et même compliquée en début de championnat, mais à force de travail et de persévérance, on s’en est sortis. 20 ans au niveau national, quand on voit les difficultés qu’ont certaines structures franciliennes à ce niveau (le Paris FC et l’Entente Sannois-Saint-Gratien n’ont pu se maintenir au niveau national par exemple), c’est beau. Donc bon anniversaire à nous (rires) !
Tu le dis toi-même, le début de saison avait été difficile…
C’était vraiment compliqué vu que sur les cinq premiers matchs, on fait un nul et quatre défaites. Puis on accroche un nul à la dernière minute à Villers-les-Nancy (1-1, le 1er octobre). Il fallait que les arrivants s’adaptent mais aussi que chacun prenne conscience de la nouvelle exigence à avoir, aussi bien sur le plan individuel que collectif, pour être compétitif au niveau national. A ce moment-là, on pouvait entendre un peu partout que notre retard était insurmontable, qu’on allait descendre… mais on s’est accrochés.
Comment as-tu géré cette période délicate ?
Depuis mon arrivée au club, je suis marqué par le climat de calme et de sérénité qui nous entoure. Même quand ça ne va pas, on ne sent pas qu’il y a le feu, ça ne panique pas. Je me souviens lors de mon arrivée à Brétigny, quand j’étais avec les U17 DH, on avait aussi eu un début de saison compliqué. On était avant-dernier mais, alors que j’étais nouveau au club, on me rassurait, on me disait de continuer à travailler et que ça allait finir par payer. Le club te fait comprendre qu’il a l’habitude de gérer ces situations. Cette saison n’a fait que de confirmer tout ça. On apprend beaucoup tout en étant bien aidés par ce climat serein autour de nous.
Concrètement, comment le club a retourné la situation après un tel début ?
Tout passe par le travail. On a su garder notre sang-froid, notre calme comme je le disais, tout en sentant le savoir-faire et l’expérience du club. On n’arrêtait pas d’échanger avec Didier (Brillant, responsable technique du club), sans jamais paniquer. On se disait « il faut tenter ceci, cela… », « moi je ferais ça… ». De vrais échanges constructifs et c’était sincèrement important de ressentir que tout le monde tirait dans le même sens et de voir la force de travail du club, à un point dont on ne peut pas se rendre compte de l’extérieur du club. Ce travail, cette rigueur du club, c’est tout ça qui nous a permis de redresser la situation. Même si la saison était difficile, on était sûrs de ce qu’on faisait et, du coup, les joueurs nous ont suivis. Cette génération a pour elle d’avoir beaucoup travaillé et ça rend ce maintien vraiment positif.
D’un point de vue personnel, comment as-tu vécu ces moments ?
J’ai énormément appris, à la fois humainement et au niveau de mes compétences éducatives et techniques. Pour tout le monde, je pense que c’est une bonne saison en termes d’apprentissage. La saison dernière, on avait une grosse génération et le championnat avait été plus tranquille. Cette saison, ce fut plus difficile, il a fallu plus batailler, mais on s’est adaptés, on a trouvé des solutions et travaillé en ce sens. Quelque soient les situations, d’une saison à l’autre, on reste sur ces valeurs de travail. Et je pense que le boulot a été fait correctement. Le tout est de tirer la quintessence du groupe qu’on a à disposition.
Pour finir, ce maintien récompense l’investissement de chacun. Les joueurs comme tous les éducateurs et dirigeants du club, en particulier tous ceux qui ont travaillé avec moi sur les 17 ans, Thibaut, Teddy, Jocelyn, Souhid, Julien, Zakarya et François. »