CS Brétigny Football

AU NIVEAU NATIONAL (SENIORS/JEUNES) DEPUIS 1992 ; 98 JOUEURS PRO FORMÉS AU CSB ; CLUB PARTENAIRE DE L’AJ AUXERRE

Ricardo Faty : « A Brétigny, je voulais rejoindre un des meilleurs clubs de jeunes en France »

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Tout juste transféré à la Reggina (Serie B italienne), où il va rejoindre Jérémy Ménez, autre ancien joueur formé chez nous, Ricardo Faty nous avait accordé un entretien il y a quelques mois. 

Dans la lignée de son grand frère, Jacques (lire interview ICI), « Ricky » avait aussi fait ses gammes au CS Brétigny. Avant d’être connu, comme toute sa promotion, par le reportage A la Clairefontaine, c’est en effet du côté du stade Auguste-Delaune qu’il a passé quasiment tous ses week-ends durant deux ans…

« Ricardo, quelle est la première chose qui te vient en tête quand je te parle de Brétigny ? 

C’est un peu bête mais la première chose qui me vient à l’esprit, c’est le terrain d’honneur en herbe. C’est l’un des premiers terrains d’honneur sur lequel j’ai pu jouer régulièrement. J’étais habitué aux terrains stabilisés voire aux synthétiques, alors ça changeait, on touchait le « vrai” foot. Plus globalement, Brétigny, ça ne peut être que de très bons souvenirs pour moi et mon frère. 

Justement, est-ce le parcours de ton frère (Jacques Faty) au club qui a fait que tu es aussi venu au CSB ? 

En grande partie, oui. J’ai signé à Brétigny car je voulais suivre les traces de mon frère, pour qui ça ce passait bien ici. C’est logique, je voulais faire comme lui… Après, j’avais aussi des amis à Brétigny, Mehdi (Benatia, voire fiche), Helmi (Loussaief, voire fiche), Ted (Lavie, voir fiche). On avait vraiment une belle génération ! Je me souviens qu’on avait remporté la Coupe de l’Essonne U13, où je m’étais même blessé en finale. On était encadrés par de supers éducateurs aussi. J’ai passé deux ans à Brétigny, où j’ai alterné entre les 15 DH et Nationaux, vu que j’étais un « première année », et on peut dire que ça a été court mais super intense. 

Quels souvenirs gardes-tu de cette époque ? 

C’est drôle mais ce dont je me souviens le plus là, comme ça en U15, c’était le père de Mehdi (Benatia), lequel était attaquant à l’époque, qui derrière la main courante, n’arrêtait pas de crier “donnez le ballon à Mehdi” (rires). Son père était assez jeune, on s’entendant tous bien avec lui et à chaque match, c’était la même chose. Sinon, on avait un bon groupe, on vivait vraiment bien ensemble, sans prise de tête, que du plaisir… Ce sont vraiment de bons souvenirs. 

Crédit photo : DR

Pensais-tu déjà, à cette époque, devenir footballeur professionnel ?

Un peu quand même car j’avais l’exemple de mon frère pour qui c’était déjà en bonne voie et, surtout, j’avais intégré l’INF Clairefontaine en même temps. Et Clairefontaine, c’était quelque chose à l’époque ! On était en pleine période des succès français, à la Coupe du monde 1998 ou à l’Euro 2000. Puis, il y a le documentaire “A la Clairefontaine”, sur notre promotion, qui était en train d’être tourné aussi. C’est même marrant car c’est notre promotion qui a sorti le plus de joueurs pro. 

Te rappelles-tu comment tu étais arrivé à Brétigny ? 

J’avais passé des tests en parallèle à ceux passés pour intégrer Clairefontaine. Ça s’était bien passé donc j’étais pris. Et je voulais rejoindre un des meilleurs clubs de jeunes en France ! Je voulais logiquement jouer au niveau supérieur par rapport au niveau où j’évoluais et progresser au sein d’un club formateur qui avait fait ses preuves. Puis, je souhaitais être confronté à des amis du Red Star, du Racing, du PSG… Certains étaient avec moi à Clairefontaine donc il y avait beaucoup de chambrage lorsqu’on rentrait à Clairefontaine avec un bon résultat en poche lors du week-end (rires). 

Quelle était alors la « réputation » de Brétigny ? 

C’était déjà tout simplement l’un des meilleurs clubs de jeunes de la région. Brétigny a toujours eu ce soucis de former les jeunes. Brétigny faisait un gros boulot de détection avant la formation, non pas que dans la banlieue sud mais dans toute la région parisienne. Au fur et à mesure, tout le monde savait la qualité de formation du club. 

Crédit photo : DR

Es-tu encore en contact avec des gens du club ? 

De par ma carrière à l’étranger, je ne suis pas souvent là mais c’est toujours un plaisir de venir à Brétigny. J’y suis revenu donné le coup d’envoi contre Ajaccio (Ligue 2), pour le match de Coupe de France (7e tour) en 2015. J’apprécie vraiment repasser ici et on ambitionne même de revenir faire un petit match ensemble entre les anciens du club. Avec Medhi (Benatia), qui est un bon ami, on va essayer de faire ça mais c’est difficile à mettre en place avec nos emplois du temps. 

Sinon, je suis toujours en contact de temps en temps avec Didier (Brillant), avec Tony (Labejof), qui était mon entraîneur, mais surtout avec Gailord (Bwasi), qui est toujours proche du club et qui est la personne de Brétigny que je connais le plus et avec laquelle je discute le plus régulièrement. 

Dans ta carrière, tu as notamment évolué à la Roma, c’est là où tu dois avoir tes plus beaux souvenirs…

Oui, rien que ma signature dans ce club était un moment fort. Puis, il y a eu la victoire en Coupe d’Italie en 2007 ! J’ai côtoyé des joueurs énormes comme Totti, De Rossi… C’est une grande fierté d’avoir connu ça. 

Crédit photo : DR

Pour finir, on a senti, avec tes paroles, que tu as apprécié ton passage à Brétigny ? 

Oui et je m’intéressais à la vie du club, pas simplement mes matches. Il m’arrivait souvent de regarder les autres matches du club. Mon père aussi était très intéressé par la vie du club, il connaissait tous les éducateurs, parlait avec tout le monde…

Des fois, il arrivait que je passais l’intégralité de mon week-end à Brétigny (rires). Ça m’arrivait de jouer le samedi et je revenais le dimanche à Delaune pour voir mon frère. Parfois, on faisait direct des Brétigny-Clairefontaine en voiture le dimanche soir, sans retourner par Epinay. Ce sont vraiment de bons souvenirs (sourire). »

Merci à Ricardo pour sa disponibilité !

Crédits photos : DR

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