Il avait promis de venir au club dès que son emploi du temps (et la situation sanitaire…) le permettait… Warren Bondo (génération 2003, professionnel depuis ses 15 ans à l’AS Nancy Lorraine) a tenu parole samedi en voulant offrir des maillots à son nom aux personnes qui ont compté lors de son parcours à Brétigny des U10 aux U15. Après avoir échangé avec Didier Brillant, le Responsable technique et sportif du club, Warren s’est exprimé devant les U15 et les U16 du club sur son parcours et « la chance » qu’ils avaient d’être dans « le meilleur club formateur d’Ile-de-France ». Mais que pour ça « il fallait beaucoup travailler et ne jamais rien lâcher », même si lui aussi avait « fait des bêtises » mais qu’il « fallait apprendre de ses erreurs ». Warren a ensuite répondu à nos questions. Entretien…
Warren, qu’est-ce que ça te fait de revenir à Brétigny ?
C’est toujours un plaisir ! Brétigny, c’est mon club formateur, j’étais ici de 10 à 15 ans, j’y ai passé presque toute ma jeunesse. J’ai beaucoup appris ici, au niveau du football mais de la vie tout simplement aussi. Il n’y a pas que le football, il y a de bons éducateurs aussi ici, un bon Président…
Brétigny, c’est beaucoup de bons souvenirs et c’est pour ça que ça fait toujours plaisir de revenir, de ramener des petits cadeaux comme des maillots, parce que je me sens redevable envers mon club de Brétigny. Pour moi, c’est ma maison, je l’ai toujours dit, et ça restera ma maison.
Tu parles de « bons souvenirs », quels sont-ils ?
Il y en a plein (sourire). Je garde avant tout en tête tous mes souvenirs avec la génération 2003. On est d’ailleurs encore tous en contact. On avait tout gagné : Coupe de l’Essonne, Coupe de Paris, on a gagné deux fois le championnat… Il y a les 2002 aussi, j’étais beaucoup avec eux, et j’ai remporté la Coupe de l’Essonne avec eux. J’ai gagné beaucoup de titres à Brétigny. Tous les titres que tu peux gagner en jeunes (dans ces catégories), je les ai gagnés ici.
Je me souviens aussi forcément du sport-études avec Monsieur Gauthier, qui m’a fait beaucoup travailler, de tous mes coachs… Le Responsable technique du club aussi, Monsieur Didier Brillant, qui m’a permis de jouer surclassé. Brétigny m’a toujours appris à jouer contre des joueurs plus grands que moi et ça m’a beaucoup appris.
Du coup, tu suis toujours l’actualité du club ?
Oui, je suis toujours en contact avec mes anciens coéquipiers et ceux qui sont encore au club, comme Flavio, Lucas. On est vraiment restés en contact, on a créé de belles amitiés ici. Je pense aussi à Boubacar, Sacha, Bilel, Igor, Abou…
Abou qui est aussi passé au club il n’y a pas si longtemps ?
Oui, j’ai vu ça (lire l’article ici). Les réseaux, ça aide aussi pour bien suivre l’actualité du club (sourire).
Comment étais-tu venu à Brétigny ?
De base, j’avais joué au Vesc pendant un an où j’avais commencé le foot en club quand j’avais 4 ans. Puis Corbeil 1 an, Viry 1 an. J’étais bien mais ce n’était pas le niveau que je cherchais. Je suis donc venu à Brétigny et j’ai trouvé ça ici. Je me suis bien intégré, je suis allé au sport-études collège Pablo Neruda dès la 6e. Je me suis senti tout de suite comme à la maison.
Tu dis « j’ai trouvé ça ici », qu’est-ce que tu as trouvé (sourire) ?
Pour moi, Brétigny fait partie des meilleurs clubs formateurs. Beaucoup de joueurs sont sortis d’ici. C’est pour ça que je suis venu ici à la base et ça se passait bien ici… sinon je ne serais pas resté (rires). Pour l’instant ça a payé pour moi, même si je n’ai pas encore réussi. J’ai encore une belle marge de progression et beaucoup d’étapes à franchir.
Encore merci à Warren pour sa venue et sa disponibilité.