CS Brétigny Football

AU NIVEAU NATIONAL (SENIORS/JEUNES) DEPUIS 1992 ; 98 JOUEURS PRO FORMÉS AU CSB ; CLUB PARTENAIRE DE L’AJ AUXERRE

Ibrahima Diallo : « C’est vraiment à Brétigny que j’ai passé un cap » (1re partie)

Date

Sélectionné 25 fois en équipe nationale de Guinée, passé par Rouen, Guingamp, Angers et la Belgique, Ibrahima Diallo (32 ans, voir sa fiche ICI) a fini sa formation au CS Brétigny avant de rejoindre le monde professionnel. Aujourd’hui en retraite sportive, en raison notamment de blessures au genou, il se souvient bien de son passage au CSB…

« Ibrahima, quels souvenirs gardes-tu de ton passage au CS Brétigny ?

Que du positif ! Même plus que ça car c’est vraiment à Brétigny que j’ai vraiment progressé, que j’ai passé un cap. J’ai tout de suite pu derrière jouer en National avec Rouen puis signer à Guingamp (Ligue 2), Brétigny m’avait préparé à jouer à ce niveau.

Comment avais-tu rejoint le CSB ?

J’arrivais de l’US Créteil, où je sortais d’une saison en 18 nationaux mais on était descendus. Il me restait encore une saison à faire en 18 nationaux et je voulais évoluer à ce niveau, donc c’est là que, après des recherches, j’ai voulu rejoindre Brétigny. J’ai vite vu que ça allait être l’endroit idéal pour faire cette seconde année en U18 et que j’allais progresser ici. Déjà à l’époque, Brétigny avait une grosse renommée : il faisait beaucoup parler de lui pour son travail de formation, on entendait qu’il faisait sortir de très bons joueurs, son sport-études… J’ai vu tout ça et ce nouveau challenge m’a intéressé.

Et derrière donc, comment s’est matérialisée ton arrivée au CSB ?

J’ai passé les tests, j’étais pris au fil des tours, des matches… C’était Didier (Brillant), l’entraîneur des 18 nationaux. Il avait fait en sorte, même avant de signer à Brétigny, que les joueurs susceptibles d’être recrutés se préparent régulièrement ensemble. Je venais donc régulièrement faire des entraînements à Brétigny tout en habitant à Brie-Comte-Robert. On se demandait, avec les gars qui étaient dans la même situation que moi : « quand est-ce qu’il va nous dire qu’on est pris ? ». Au final, ça nous permettait toujours de vouloir prouver notre niveau et le groupe, avant même la saison, se connaissait déjà. 


Je me souviens que Didier m’avait expliqué que mon profil était intéressant mais que, comme j’habitais assez loin, ça pouvait être compliqué pour moi. Mais il a trouvé une solution — et je n’oublierai jamais — il m’a trouvé une colocation. J’étais logé dans un petit château à La Norville, avec un coéquipier, David Lopez. C’était une nouvelle expérience pour moi, c’était excellent ! Dans le même temps, j’étais au lycée (bac pro commerce) à Dourdan. Didier a changé ma vie.

Une fois signé à Brétigny, comment s’est passée ta saison ?

La saison s’est très bien passée. On avait un groupe vraiment soudé avec Didier qui poussait tout le monde pour aller encore plus haut. On fait vraiment une très belle saison, avec un maintien obtenu contre Wasquehal alors qu’il restait encore trois journées à disputer. Ca, alors que tout le monde affirmait que ça allait être très dur pour Brétigny, étant donné que ça allait être sa deuxième saison à ce niveau… Mais de cette saison, je retiens surtout la super aventure humaine. On était comme une famille. Cette saison-là est même la plus belle aventure sur le plan humain, parmi mes clubs amateurs, durant ma carrière. 

Deuxième partie à suivre…

Crédit photos : DR

Plus
articles

Retour en haut